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En cas de danger, il est naturel d’avoir peur. Cette peur déclenche de nombreuses réactions dans notre corps qui se prépare à lutter ou à fuir face à un danger imminent. Cependant, dans l’état de stress post-traumatique (ESPT), cette réaction naturelle se trouve « déréglée ». Les personnes souffrant d’un ESPT peuvent se sentir sous l’emprise de la peur, alors qu’il n’y a plus de danger. En effet, celui-ci se développe le plus souvent plusieurs semaines/mois après l’événement qui a impliqué un risque physique ou la menace d’un risque pour soi ou autrui. Ainsi, la personne qui développe un ESPT peut avoir lui même été blessé, avoir pris connaissance d’un risque subit par un être cher, ou avoir simplement été témoin d’un accident arrivé à un inconnu.

Il est à noter que chez certaines personnes, les symptômes de l’ESPT ne vont se déclencher que plusieurs semaines, voir plusieurs mois, après l’événement dit traumatique.
Les réminiscences perturbent la vie de tous les jours. Elles peuvent être déclenchées par des pensées, des états émotionnels, mais aussi par des situations, des personnes ou objets rappelant l’événement déclenchant le trouble. Exemples de symptômes : flashbacks (avec palpitations ou transpiration), cauchemars, pensées effrayantes.

L’évitement peut amener une personne à changer sa routine quotidienne. Par exemple, après un grave accident de voiture, une personne qui conduit en général peut éviter de conduire ou monter dans une voiture. Exemples de symptômes :
• Rester à l’écart des endroits, des événements ou des objets rappelant l’événement
• Sensation de culpabilité, de dépression, ou d’inquiétude
• Perte d’intérêt dans les activités qui étaient agréables auparavant
• Avoir de la difficulté à se souvenir de l’événement dangereux

L’hypervigilance est généralement constante, et n’est pas nécessairement déclenchée par des choses qui rappellent l’événement traumatique. La personne se sent chroniquement stressée, irritable, anxieuse. Exemples de symptômes : être facilement surpris, se sentir tendu, avoir des difficultés à dormir.

La psychothérapie

La psychothérapie visant à prendre en charge dure généralement entre 6 à 12 semaines, mais peut prendre plus de temps (en fonction de l’intensité des symptômes, de la présence d’un autre trouble, etc.). Une des approches la plus couramment proposée est la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), qui vise à travailler sur les dimensions comportementales, émotionnelles, et cognitives du psychotraumatisme