Une évaluation psychologique ou psychiatrique est nécessaire pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge pour la chirurgie de l’obésité.
« L’évaluation psychologique/psychiatrique préopératoire doit concerner tous les patients candidats à la chirurgie de l’obésité. Elle doit permettre :
• d’identifier les contre-indications psychiatriques à la chirurgie (psychopathologies sévères, comportements d’addiction…) ;
• d’évaluer la motivation du patient, sa capacité à mettre en œuvre les changements comportementaux nécessaires et à participer à un programme de suivi postopératoire à long terme ;
• d’évaluer les déterminants et conséquences psychologiques de l’obésité ;
• d’évaluer les ressources intellectuelles et les connaissances qui doivent être suffisantes pour fournir un consentement éclairé ;
• de déterminer les facteurs de stress psychosociaux, la présence et la qualité du soutien sociofamilial ;
• de proposer des prises en charge notamment psychothérapeutiques adaptées avant chirurgie et d’orienter le suivi en postopératoire. »(1)
Le psychologue a, auprès des patients qui s’inscrivent dans cette démarche, un rôle d’écoute, de repérage des dysfonctionnements psychiques qui mettraient en péril la santé mentale du patient après son opération, mais aussi un rôle de conseil et d’orientation vers un autre praticien si nécessaire.
Il est important de savoir que le psychologue peut se montrer défavorable à la poursuite de la prise en charge chirurgicale. Le chirurgien sera de toutes façons informé de la décision. Toutefois, il s’agit rarement d’un refus ferme et définitif, mais plus souvent d’une proposition de prise en charge médicale, psychiatrique, nutritionnelle ou psychologique avant l’opération. Le patient est tenu de régler la consultation quelque soit le résultat des investigations.
Toutes les informations sont disponibles sur le site site de l’HAS